La protection du travailleur isolé

La protection du travailleur isolé

11 janvier 2021 1 Par cathy

Une entreprise en conformité avec la réglementation concernant le travail en isolement connaît les risques encourus par le salarié et a déjà pris les mesures nécessaires pour le protéger. Au-delà des risques médicaux et d’accidents, les risques psychologiques sont également bien réels. Quelles sont les procédures qui incombent à l’employeur ?

L’employeur : l’acteur majeur dans la prévention des risques

L’employeur est tenu de maîtriser tous les dangers que peut occasionner le travail en isolement de ses salariés. Toutes les mesures de protection doivent alors être prises sur la base d’une évaluation des risques d’un travail effectué hors de vue ou d’entente d’une tierce personne. L’employé isolé doit être assisté, de toutes les manières possibles en fonction de la nature de son travail, de son état de santé, de sa localisation géographique, etc. La nouvelle technologie répond désormais à des besoins de plus en plus exigeants de PTI ou Protection du travailleur isolé.

Localiser pour mieux protéger

Les dispositifs d’alerte avec une fonction GPS envoient directement les coordonnées géographiques à une centrale d’alarme pour retrouver le travailleur en cas d’urgence. Même si ce système ne permet pas de localiser la personne à l’intérieur d’un bâtiment, il peut être couplé avec la  technologie Internet ou des applications compatibles avec un Smartphone afin de faciliter le repérage. Le GPS peut donc par exemple être relié à une borne WiFi qui permettra à l’opérateur de la centrale d’alarme de détecter une zone spécifique. Des balises Bluetooth peuvent également être installées pour pointer automatiquement la situation exacte du travailleur isolé.

Alarme passive ou alarme active ?

Pour les travailleurs isolés, il est impératif d’être équipé d’un dispositif de sécurité. Ceux-ci contribuent à assurer leur santé, à la fois physiquement et psychologiquement. Si vous souhaitez configurer ce type d’appareil pour la première fois, il est souvent difficile de faire le bon choix. En effet, il existe de nombreuses options sur le marché et vous devez choisir la meilleure option. Parmi les solutions les plus abouties figure la téléassistance active qui n’exclut plus les situations de perte de verticalité ou d’inconscience. Le dispositif mis en place enregistre tous les mouvements habituels du travailleur et envoie systématiquement une alarme en situation anormale. Les différents capteurs installés dans le lieu de travail de la personne à surveiller peuvent donc déceler une trop longue absence de mouvement, une chute ou un malaise. Les appareils utilisés prennent souvent la forme d’un téléphone intelligent ou d’une tablette paramétrés selon la mission de la personne. La téléassistance passive fait désormais l’objet d’une technologie aboutie, mais exige toujours que le porteur soit en mesure d’appuyer sur un bouton pour signaler un danger imminent. Ce bouton de secours peut être présent sur un médaillon, une montre ou sur un téléphone portable.

Travail en isolement : quels métiers sont concernés ?

Un travailleur isolé peut exercer une mission, seul, de façon permanente ou temporaire. Les métiers de sécurité et de gardiennage impliquent pour la plupart un travail en isolement, car la personne est souvent postée seule dans un périmètre défini. Les gardiens de nuit d’immeubles, d’hôtels, d’entrepôts ou de parking ou ceux qui effectuent des rondes de surveillance ont un profil solitaire. Ils risquent surtout une agression physique comme verbale.

Les chauffeurs et conducteurs de taxi, de poids lourd ou les livreurs qui n’ont pas de coéquipiers pour les seconder sont également des travailleurs isolés. Les infirmiers, les dépanneurs, certaines femmes de ménage ou les personnes qui travaillent seules dans la nature comme les gardes forestiers doivent également être équipés d’un dispositif de PTI pour assurer leur sécurité et une intervention rapide des secours en cas de nécessité.

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